LA Bretagne veut son Happy Hour !

Parce qu’un peuple qui ne trinque plus… est un peuple en danger !

Rejoins le combat Camarade

MANIFESTE DU FRONT DE LIBÉRATION DES HAPPY HOURS BRETONS


Préambule

Peuple de Bretagne, descendants de Merlin, héritiers des druides, amis des korrigans, buveurs de tous horizons, compatriotes de la côte et de l’intérieur, UNISSEZ-VOUS !

Par la présente, nous déclarons solennellement la création du Front de Libération des Happy Hours Bretons (FLHB), mouvement apolitique mais profondément apéritif, engagé dans la lutte sans merci pour l’égalité des prix en matière de consommations dans tous les établissements de notre glorieuse péninsule armoricaine.

Article 1 : Constat des disparités tarifaires inacceptables

Camarades bretons ! Depuis trop longtemps, nous subissons une injustice flagrante : alors que les métropoles françaises bénéficient largement du phénomène dit de « l’Happy Hour », nos côtes, nos campagnes et nos petites villes en sont criminellement privées. Cette discrimination géographique ne peut plus durer !

Le FLHB constate avec amertume (comme certains de nos cidres) que :

  • Un Rennais peut s’abreuver à moindre coût entre 17h et 23h
  • Un Parisien (même pas breton !) bénéficie de tarifs réduits sur les cocktails
  • Un Brestois trouve facilement son bonheur à prix cassés avant le dîner

Mais qu’en est-il du pêcheur de Camaret, de l’ostréicultrice du Golfe du Morbihan, du saunier de Guérande, ou de la guide-conférencière de Quiberon ? Ces vaillants travailleurs et travailleuses, piliers de notre économie locale, se voient refuser le simple droit de payer moins cher leur demi pendant quelques heures !

Article 2 : Nos revendications sacrées et non-négociables

  1. L’Happy Hour pour tous : Que tout établissement servant des boissons alcoolisées ou non, de Brest à Fougères, de Saint-Malo au Bono, propose une plage horaire quotidienne pendant laquelle les consommations sont à prix réduits.
  2. L’uniformité géographique : Que le prix d’une pinte en happy hour à Quimper soit le même qu’à Concarneau, afin que nul ne soit discriminé en fonction de sa proximité avec la mer.
  3. Le juste pourcentage : Qu’une réduction minimale de 25% soit appliquée sur toutes les boissons pendant l’happy hour. Nous ne sommes pas des révolutionnaires déraisonnables, mais nous ne sommes pas non plus des moutons qu’on tond à prix plein quand le soleil commence à se coucher.
  4. Le créneau sacré : Que l’happy hour se tienne entre 17h et 19h minimum, période sacrée où le travailleur a soif mais où le portefeuille est déjà bien entamé par les dépenses de la journée.
  5. La reconnaissance officielle : Que les offices de tourisme mentionnent dans leurs brochures les établissements respectant la charte de l’happy hour breton, avec un autocollant spécial « Ici on respecte le porte-monnaie breton » à afficher en vitrine.

Article 3 : Nos moyens d’action légaux mais déterminés

Le FLHB s’engage à utiliser tous les moyens pacifiques à sa disposition pour faire entendre sa voix :

  • Chants révolutionnaires : Nos bandes de militants entonnant nos hymnes devant les établissements réfractaires, armés uniquement de leur soif et de leur détermination.
  • Tracts et sous-bocks informatifs : Distribution massive de documentation sur l’happy hour, ses bienfaits économiques et sociaux, imprimée sur des supports qui serviront ensuite à poser les verres (nous sommes écologistes aussi).
  • Notation des établissements : Création d’un site web « HappyHourdanslesBistrots.fr » notant de 1 à 5 menhirs les bars et bistrots selon leur politique tarifaire.
  • Flash-Mob des assoiffés : Organisation de rassemblements spontanés où des dizaines de clients potentiels se présentent à 17h01 et demandent tous « C’est l’happy hour ? » avant de partir tristement en cas de réponse négative.
  • Jumelage stratégique : Mise en relation des établissements récalcitrants avec des bars de grandes villes pratiquant l’happy hour avec succès, pour des séances de coaching bienveillant.
  • Cours du soir pour patrons perplexes : Des ateliers d’éducation économique populaire seront proposés aux bistrotiers réfractaires pour leur démontrer, verre à l’appui, que « Happy Hour » ne rime pas avec déficit, mais avec affluence, fidélisation… et marges préservées. En achetant plus, on négocie mieux.

Article 4 : Ce que nous ne sommes pas

Le FLHB tient à préciser qu’il :

  • N’est PAS un mouvement promouvant l’alcoolisme (nous militons aussi pour la réduction des prix des boissons non-alcoolisées)
  • N’est PAS opposé aux bistrotiers (nous voulons que leurs établissements soient pleins à craquer)
  • N’est PAS financé par les producteurs d’aspirine (quoique nous n’exclurions pas un partenariat)
  • N’est PAS contre le tourisme (mais nous sommes pour l’égalité des prix entre locaux et visiteurs)

Article 5 : Notre vision d’avenir

Le FLHB envisage une Bretagne où, de Brest à Redon, de Roscoff à Vitré, chaque homme et chaque femme pourra lever son verre à 18h15 en sachant qu’il ou elle bénéficie du même tarif avantageux que ses compatriotes des grandes villes.

Nous rêvons d’un avenir où nos enfants nous demanderont : « C’est vrai qu’avant, il n’y avait pas d’happy hour dans tous les bars bretons ? » Et nous leur répondrons avec fierté : « Oui, mais nous nous sommes battus pour tes droits à trinquer à prix juste. »

Appel à rejoindre le mouvement

Bretonnes, Bretons, amis de la Bretagne, touristes de passage !

L’heure est venue de se lever, le verre à la main mais pas vide, et de faire entendre notre voix collective pour l’instauration de l’happy hour généralisé sur notre territoire !

Rejoignez le FLHB ! Signez notre pétition en ligne ! Partagez nos chansons ! Portez fièrement notre badge « Happy Hour ou Mort » (bientôt disponible en cinq coloris) !

Car, comme le disait notre devise ancestrale : « Plutôt mourir que nos verres surpayer ! »

Pour adhérer au mouvement : Rendez-vous sur happyhourdanslesbistrots.fr ou scannez le code QR sur nos sous-bocks militants.

Fait à Le Bono, Rennes, Brest, Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, Saint-Malo, Lorient, et partout où la soif se fait sentir mais où le prix fait mal.

Notre serment : “Je jure de toujours trinquer pour la justice tarifaire, l’égalité des demi, et la Bretagne festive.”

KENAVO LES PRIX HAUTS !

Par ordre du FLHB, approuvé à l’unanimité par les verres levés, le 28 mars 2025.